Artiste plasticien et metteur en scène français, Théo Mercier vit aujourd’hui entre Paris et Mexico.
Il étudie à l’École nationale supérieure de création industrielle (ENSCI) avant de s’installer à Berlin pour poursuivre ses études à la Universität der Künste Berlin (UDK).
Aux côtés de Bernhard Willhelm, il travaille sur sa collection de costumes de scènes pour Björk avant de partir s’installer à New York en 2008 pour assister l’artiste américain Matthew Barney sur son projet d’opéra River of Fundament1.
En véritable autodidacte, Théo Mercier revendique depuis ses débuts une grande liberté formelle, s’employant à déconstruire les mécanismes d’une histoire de l’art et des objets dans laquelle il remonte d’harmonieuses contradictions semblables à des récits apocryphes contemporains. Il impose paradoxe, étrangeté et humour comme point de vue plastique. En résultent une œuvre tentaculaire, une cosmogonie peuplée de mythes dystopiques, de sculptures iconoclastes et de cadavres exquis où s’affrontent des images et des clichés, des discours dominants et dominés, des fantasmes, des inconscients et des représentations collectives dans une cacophonie ordonnée.