Laurie Lipton a commencé à dessiner à l'âge de quatre ans. Elle a été la première personne (1975) à obtenir un diplôme de l'Université Carnegie-Mellon en Pennsylvanie avec un diplôme en dessin (avec distinction). Laurie a vécu aux Pays-Bas, en Belgique, en Allemagne et en France, à Londres et réside actuellement à Los Angeles.
Son travail a été largement exposé dans toute l'Europe et aux États-Unis.
Laurie Lipton s'est inspiré des peintures religieuses de l'école flamande. Malheureusement, elle est allée à l'université lorsque l'art conceptuel faisait fureur et que personne ne pouvait lui apprendre à peindre comme un premier maître de la Renaissance. Elle a interrompu ses cours et s'est assise pendant des heures dans la bibliothèque à copier Durer, Memling et Van Eyck. Alors qu'elle voyageait à travers l'Europe dans la vingtaine, elle a commencé à développer sa propre technique de dessin particulière avec des milliers de fines lignes hachurées. «C'est une façon insensée de dessiner», dit-elle, «mais le détail et la luminosité qui en résultent valent la peine».
l’art de Laurie Lipton est aisément identifiable. L’artiste aime jouer du fusain, créant des oeuvres figuratives souvent lugubres. Elle affectionne le travail sur grand format. La vanité, motif allégorique suggérant la fugacité de l’existence humaine, et ses symboles – crâne, squelette ou bijoux – sont omniprésents dans ses dessins. De la même manière, la mort semble occuper une place prépondérante. Cependant, l’artiste n’en oublie pas moins la vie, ses plaisirs et ses joies. L’humour est récurent, parfois noir, souvent caustique; beaucoup de commentaires font état d’une pointe de surréalisme dans son travail.
Certains rapprochent la démarche et les dessins de l’artiste à la tendance Steampunk. D’abord considéré comme un genre littéraire (né à la fin du XXème siècle) dont Jules Verne pourrait être le père, ce mouvement tente de définir la vision d’un monde de science-fiction où la machine de la révolution industrielle flirte avec l’iconographie de l’Art nouveau et les rêveries futuristes.